Rhyzobius forestieri (larve)

le 11 avril 2020, dans Coléoptères, Faune, Insectes, Invertébrés, par Alain Larivière
Rhyzobius forestieri (larve) -6-

Rhyzobius forestieri (larve)

Rhyzobius forestieri (larve) -7-

Rhyzobius forestieri (larve)

 

 

Rhyzobius forestieri (larve)

le 9 avril 2020, dans Coléoptères, Faune, Insectes, Invertébrés, par Alain Larivière
Rhyzobius forestieri (larve) -4-

Rhyzobius forestieri (larve)

 

Rhyzobius forestieri

Règne : Animalia.
Embranchement : Arthropoda.
Sous-embranchement : Hexapoda.
Classe : Insecta.
Sous-Classe : Pterygota.
Infra-classe : Neoptera.
Super-ordre : Endopterygota.
Ordre : Coleoptera.
Famille : Coccinellidae.
Sous-famille : Coccidulinae.
Genre : Rhyzobius.

Nom scientifique : Rhyzobius forestieri (Mulsant, 1853).
Nom commun : Pas connu.

Rhyzobius forestieri est un Coléoptère de la famille des Coccinellidés (Coccinellidae).
Cette Coccinelle mesure environ 4 mm de long. Elle se reconnaît à ses longs poils soyeux et gris (sous loupe binoculaire) sur fond noir et à son abdomen rouge.
Cette espèce originaire d’Australie a fait l’objet de recherches par l’INRA d’Antibes qui a effectué des lâchés inoculatifs en septembre 1986 dans un verger de clémentiniers lourdement infesté par la Cochenille noire de l’olivier (Saissetia oleae), situé au Conservatoire botanique de l’île de Porquerolles.
C’est de là qu’elle a commencé à envahir le territoire français. L’espèce est présente maintenant dans de nombreux départements, dont le Loiret où ont été observé les larves photographiées.

Rhyzobius forestieri (larve)

le 6 avril 2020, dans Coléoptères, Faune, Insectes, Invertébrés, par Alain Larivière
Rhyzobius forestieri (larve) -3-

Rhyzobius forestieri (larve)

Rhyzobius forestieri (larve) -3R-

Rhyzobius forestieri (larve)

 

Règne : Animalia.
Embranchement : Arthropoda.
Sous-embranchement : Hexapoda.
Classe : Insecta.
Sous-Classe : Pterygota.
Infra-classe : Neoptera.
Super-ordre : Endopterygota.
Ordre : Coleoptera.
Famille : Coccinellidae.
Sous-famille : Coccidulinae.
Genre : Rhyzobius.

Nom scientifique : Rhyzobius forestieri (Mulsant, 1853).
Nom commun : Pas connu.

Rhyzobius forestieri est un Coléoptère de la famille des Coccinellidés (Coccinellidae).
Cette Coccinelle mesure environ 4 mm de long. Elle se reconnaît à ses longs poils soyeux et gris (sous loupe binoculaire) sur fond noir et à son abdomen rouge.
Cette espèce originaire d’Australie a fait l’objet de recherches par l’INRA d’Antibes qui a effectué des lâchés inoculatifs en septembre 1986 dans un verger de clémentiniers lourdement infesté par la Cochenille noire de l’olivier (Saissetia oleae), situé au Conservatoire botanique de l’île de Porquerolles.
C’est de là qu’elle a commencé à envahir le territoire français. L’espèce est présente maintenant dans de nombreux départements, dont le Loiret où ont été observé les larves photographiées.

Rhyzobius forestieri (larve)

le 3 avril 2020, dans Coléoptères, Faune, Insectes, Invertébrés, par Alain Larivière
Rhyzobius forestieri (larve) -1-

Rhyzobius forestieri (larve)

 

Règne : Animalia.
Embranchement : Arthropoda.
Sous-embranchement : Hexapoda.
Classe : Insecta.
Sous-Classe : Pterygota.
Infra-classe : Neoptera.
Super-ordre : Endopterygota.
Ordre : Coleoptera.
Famille : Coccinellidae.
Sous-famille : Coccidulinae.
Genre : Rhyzobius.

Nom scientifique : Rhyzobius forestieri (Mulsant, 1853).
Nom commun : Pas connu.

Rhyzobius forestieri est un Coléoptère de la famille des Coccinellidés (Coccinellidae).
Cette Coccinelle mesure environ 4 mm de long. Elle se reconnaît à ses longs poils soyeux et gris (sous loupe binoculaire) sur fond noir et à son abdomen rouge.
Cette espèce originaire d’Australie a fait l’objet de recherches par l’INRA d’Antibes qui a effectué des lâchés inoculatifs en septembre 1986 dans un verger de clémentiniers lourdement infesté par la Cochenille noire de l’olivier (Saissetia oleae), situé au Conservatoire botanique de l’île de Porquerolles.
C’est de là qu’elle a commencé à envahir le territoire français. L’espèce est présente maintenant dans de nombreux départements, dont le Loiret où ont été observé les larves photographiées.

Silpha carinata -1-

Silpha carinata

 

Silpha carinata Herbst, 1783

Les Silphidae font partie de la superfamille des Staphylinoidea et renferme 26 espèces en France. On dénombre 17 espèces de Silphinae et 9 espèces de Nicrophorinae.
Taille : 13 à 20 mm.
Vit sur les cadavres, les champignons et consomme également des mollusques.
Milieux forestiers.
Phénologie : Mars à septembre, surtout en mai.

Silpha tristis -1-

Silpha tristis

 

Silpha tristis Illiger, 1798

Taille : 13 à 15 mm.
Se nourrit de proies et de cadavres.
Milieux ouverts et plaines agricoles.
Silphinae le plus commun dans les zones de grande culture.
En expansion dans le Loiret (causes méconnues).
Phénologie : Mai à septembre, mais peut être trouvé toute l’année sous la mousse, sous des écorces ou des laisses de crue.

 

 

Nicrophorus interruptus

le 16 janvier 2020, dans Coléoptères, Faune, Insectes, Invertébrés, par Alain Larivière
Nicrophorus interruptus -1-

Nicrophorus interruptus

 

Nicrophorus interruptus (Stephens, 1830)

Règne : Animalia.
Phylum : Arthropoda.
Classe : Insecta.
Ordre : Coleoptera.
Super-famille : Staphylinoidea.
Famille : Sylphidae.
Sous-famille : Nicrophorinae.
Genre : Nicrophorus.

Les Silphidae font partie de la superfamille des Staphylinoidea et renferme 26 espèces en France. On dénombre 17 espèces de Silphinae et 9 espèces de Nicrophorinae.

Capturé sur cadavre taupe.
Taille : 12 à 22 mm.
Se rencontre sur divers cadavres (petits mammifères, oiseaux, reptiles…) dans les milieux forestiers et ouverts. Il est attiré par les lumières.
Phénologie : Mars à septembre mais surtout de juin à septembre.

Isodontia mexicana mâle, l'Isodonte mexicaine -1-

Isodontia mexicana mâle, l’Isodonte mexicaine -1-

Isodontia mexicana mâle, l'Isodonte mexicaine -2-

Isodontia mexicana mâle, l’Isodonte mexicaine -2-

Isodontia mexicana mâle, l'Isodonte mexicaine -3-

Isodontia mexicana mâle, l’Isodonte mexicaine -3-

Isodontia mexicana mâle, l'Isodonte mexicaine -4-

Isodontia mexicana mâle, l’Isodonte mexicaine -4-

Isodontia mexicana mâle, l'Isodonte mexicaine -5-

Isodontia mexicana mâle, l’Isodonte mexicaine -5-

Isodontia mexicana mâle, l'Isodonte mexicaine -6-

Isodontia mexicana mâle, l’Isodonte mexicaine -6-

Isodontia mexicana mâle, l'Isodonte mexicaine -7-

Isodontia mexicana mâle, l’Isodonte mexicaine -7-

Isodontia mexicana mâle, l'Isodonte mexicaine -8-

Isodontia mexicana mâle, l’Isodonte mexicaine -8-

Isodontia mexicana mâle, l'Isodonte mexicaine -9-

Isodontia mexicana mâle, l’Isodonte mexicaine -9-

Isodontia mexicana mâle, l'Isodonte mexicaine -10-

Isodontia mexicana mâle, l’Isodonte mexicaine -10-

Isodontia mexicana mâle, l'Isodonte mexicaine -11-

Isodontia mexicana mâle, l’Isodonte mexicaine -11-

Isodontia mexicana mâle, l'Isodonte mexicaine -12-

Isodontia mexicana mâle, l’Isodonte mexicaine -12-

 

Règne : Animalia.
Embranchement : Arthropoda.
Classe : Insecta.
Super-ordre : Endopterygota.
Ordre : Hymenoptera.
Sous-ordre : Apocrita.
Super-famille : Apoidea.
Famille : Sphecidae.
Sous-famille : Sphecinae.
Tribu : Sphecini.
Genre : Isodontia.

Nom scientifique : Isodontia mexicana (Saussure, 1867).
Nom commun : Sphex du Mexique.

Isodontia mexicana est un Hyménoptère de la famille des Sphécidés (Sphecidae).
Cette guêpe, entièrement noire, mesure de 10 à 20 mm de long. Le thorax et la tête sont couverts en partie d’une pilosité blanche. Les ailes sont fumées. L’abdomen est relié au thorax par un long pétiole. Les femelles sont plus grosses que les mâles et émergent plus tard que ceux-ci.
Isodontia mexicana est active du début de l’été, jusqu’en septembre. Elle se nourrit de nectar de fleurs variées. Dans les jardins, on l’observe souvent sur les fleurs de menthe ou de lierre. L’espèce n’est pas agressive.
La femelle établit son nid dans les tiges ou les feuilles enroulées de diverses plantes, parfois dans cavités naturelles près du sol. Chaque nid comporte une série linéaire de 6 à 8 cellules, séparées par des cloisons faites de débris végétaux. Les proies emmagasinées sont des Gryllidae et des Tettigoniidae. Un bouchon végétal constitué de longues herbes sèches ou d’aiguilles de pin est utilisé pour fermer l’ouverture.
Lorsque les larves éclosent elles se nourrissent des proies. A la nymphose elles tissent un cocon d’où un adulte sort deux à trois semaines plus tard.
Isodontia mexicana est une espèce largement répandue en Amérique du Nord, au Mexique et en Amérique Centrale. Isodontia mexicana a été observé pour la première fois en France, en septembre 1960, au environ du Cap d’Agde. Elle est restée cantonnée dans le Midi de la France pendant plusieurs années. Elle aurait profité de la canicule de 2003 pour traverser le Massif Central et se répandre peu à peu sur le territoire français. On la rencontre aussi en Suisse, Italie, Espagne et désormais dans des localités de plus en plus au Nord et à l’Est de l’Europe.

Nicrophorus germani, le Nécrophore germanique -1-

Nicrophorus germani, le Nécrophore germanique

 

Nicrophorus Fabricius, 1775

Règne : Animalia.
Embranchement : Arthropoda.
Sous-embranchement : Hexapoda.
Classe : Insecta.
Sous-classe : Pterygota.
Infra-classe : Neoptera.
Super-ordre : Endopterygota.
Ordre : Coleoptera.
Sous-ordre : Polyphaga.
Super-famille : Staphylinoides.
Famille : Silphidae.
Genre : Nicrophorus.

Les nécrophores (genre Nicrophorus), regroupent des insectes qui font partie des espèces dites « nécrophages », c’est-à-dire se nourrissant de cadavres. Ils enterrent les carcasses de petits vertébrés comme les oiseaux et les rongeurs, et s’en servent de source de nourriture pour leurs larves.
Ces insectes coléoptères appartiennent à la super-famille des Staphylinoïdés (Staphylinoides), et plus particulièrement de la famille des Silphidés (Silphidae). Ils appartiennent au genre Nicrophorus (anciennement Necrophorus).

Description
Espèces généralement noirs ou noirs et orange de 15 à 25 mm. Il en existe de nombreuses espèces, plus ou moins spécialisées.

Écologie
On peut trouver les nécrophores en grand nombre sous les cadavres (Reptiles ou Mammifères surtout) ont en commun de consommer la nécromasse animale. Leurs larves se nourrissent habituellement sur des cadavres d’animaux terrestres, mais quand l’occasion s’en présente, aussi sur des cadavres de poissons ou autres organismes aquatiques posés sur le sol), travail qu’ils partagent souvent avec des fourmis et diptères nécrophages et autres dermestes ou acariens et insectes spécialisés dans la consommation des poils ou plumes (mites..).
Bien qu’elles soient relativement faciles à piéger si ce n’est à observer, et bien qu’on leur reconnaisse des fonctions écosystémiques essentielles pour les équilibres écologiques ce sont des espèces encore assez peu étudiées dans une grande partie du monde, en zone tropicale notamment.
Les larves blanches et nues ressemblent à celles des Carabes. Elles sont munies de pattes courtes qui leur donnent une bonne mobilité. Elles sont aveugles, mais leur odorat les guide vers la nourriture qu’elles consomment facilement et rapidement grâce à leurs puissantes mandibules noires.
Les nécrophores sont dotés d’un odorat performant qui leur permet de détecter l’odeur d’un cadavre frais, dès les minutes qui suivent la mort. « Respect à ces assainisseurs » écrivait Jean-Henri Fabre. En effet, comme les vautours et autres animaux nécrophages (stricts ou omnivores comme le sanglier ou l’ours) les insectes nécrophages remplissent donc des fonctions écologiques importantes en participant à l’élimination rapide de milliards de cadavres d’invertébrés, amphibiens, oiseaux, mammifères… Ils jouent un rôle utile de fossoyeur en enterrant et préparant la chair morte comme nourriture pour leur progéniture ; ainsi, à la belle saison, des cadavres (dont la taille atteint celle d’un canard) peuvent être enterrés en quelques heures par des nécrophores qui y pondent leurs œufs ou les pondent à proximité. Les nécrophores enterrent l’animal (une souris par exemple) en creusant le sol par dessous le cadavre, et en secouant ce dernier pour qu’il s’enfonce au fur et à mesure que le trou se creuse, et pour faire retomber la terre dessus afin de le cacher. Le nécrophore travaille et découpe alors le cadavre, en en ôtant la fourrure ou les plumes (sauf les rémiges des ailes et les rectrices de la queue, précise Fabre qui note aussi que reptiles et poissons conservent leurs écailles). Certaines espèces forment des boules de viande entourée d’un mucus qui pourrait avoir comme fonction d’en ralentir la décomposition. À proximité du cadavre, ou sur ce dernier, ils pondront un œuf dont la larve sera guidée vers cette nourriture, suffisante pour assurer tout son cycle larvaire. Les adultes ne mangent pas le cadavre qu’ils laissent à leur progéniture. Fabre note que les mâles dominent dans le groupe qui a enterré le cadavre, mais que plus tard, il ne trouve toujours « qu’un couple dans le caveau mortuaire. Après avoir prêté main-forte, les autres se sont discrètement retirés » (enfouis dans le sol à proximité). Quand le cadavre est « mûr » pour les larves, le couple se sépare et remonte à la surface, pour éventuellement pondre ailleurs ou travailler avec d’autres à enfouir un nouveau cadavre.
Certains nécrophores peuvent produire des sons (stridulations) via un système stridulatoire abdomino-élytral.
Ils peuvent transporter des acariens au cours de leurs déplacements. Ils s’agit d’une probable phorésie évoluant vers un quasi-parasitisme dans certains cas (Fabre nous dit : « les Nécrophores, quand s’approche le mois de juin, deviennent odieux à la vue. Une couche de parasites les enveloppe, s’insinue dans les jointures, fait presque écorce continue. L’insecte est difforme sous cette casaque de poux que mon pinceau a de la peine à balayer. Chassée du ventre, la horde contourne le patient, se campe sur le dos, ne veut pas lâcher prise. J’y reconnais le Gamase des coléoptères, l’acarien qui si fréquemment souille l’améthyste ventrale de nos Géotrupes »).
Ils sont parmi les rares insectes dont les deux parents peuvent s’occuper de leurs petits (avec certaines guêpes, termites, abeilles sociales) ainsi chez Nicrophorus sayi, après que ses toutes jeunes larves ont pénétré la boule de viande, leur mère régurgite un liquide nutritif qui les alimente en attendant le stade où elles pourront elles-mêmes consommer la viande. Les larves qui croissent très vite consomment un cadavre entier de souris (en 5 jours à une semaine), après quoi, elles se transformeront en nymphe dans le sol. 15 jours après, au stade adulte, elles pourront s’envoler à la recherche d’un cadavre et poursuivre le cycle de développement de l’espèce. Si tout le cadavre précédent n’a pas été consommé, la mère aura pu entretemps y pondre d’autres œufs.
Fabre observe ce qu’il croit être des cas de cannibalisme des jeunes envers les adultes (émergence d’adultes auxquels il manque des membres). D’autres auteurs évoquent des « infanticides » qui pourraient selon eux être destinés à limiter le nombre de larves si le cadavre n’est pas assez grand pour les nourrir toutes.
Distribution et habitat
On répertorie 43 espèces de Silphidae en Europe. De nombreuses espèces vivent en zone tropicale.
Les nécrophores ont colonisé presque tous les milieux terrestres tempérés où ils sont susceptibles de trouver des cadavres. Quelques espèces sont adaptées aux berges et littoraux, mais on n’en connait aucune vivant dans la mer ou en milieux salés.
Utilisation
Leurs larves font partie des espèces recherchées par la médecine légale pour dater la mort en cas de découverte de cadavres humains trouvés enterrés.

Nezara viridula forme torquata, la punaise verte puante -1-

Nezara viridula forme torquata, la punaise verte puante

 

Règne : Animalia.
Embranchement : Artropoda.
Sous-embranchement : Hexapoda.
Classe : Insecta.
Sous-classe : Pterygota.
Ordre : Hemiptera.
Sous-ordre : Heteroptera.
Infra-ordre : Pentatomorpha.
Famille : Pentatomidae.
Sous-famille : Pentatominae.
Tribu : Pentatomini.
Genre : Nezara.

Nom scientifique : Nezara viridula forme torquata (Fabricius, 1775).
Nom(s) commun(s) : Punaise verte puante ; Punaise verte ponctuée.
L’espèce a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1758, sous le nom initial de Cimex viridulus.

Nezara viridula forme torquata est une Punaise de la famille des Pentatomidés (Pentatomidae). L’espèce a une aire de répartition cosmopolite, vivant dans les régions tropicales et subtropicales d’Amérique, Afrique, Asie et Europe, entre 45 degrés nord et 45 degrés sud. Ses origines exactes sont inconnues, mais elle serait originaire d’Éthiopie d’où elle se serait répandue autour du monde grâce à sa puissante capacité de vol et au trafic commercial entre pays.
Les adultes sont de couleur vert brillant avec trois à cinq points blancs en haut du scutellum. Ils mesurent de 1,2 à 1,6 cm de long. Il existe de nombreuses variations colorées y compris chez un même individu. L’hiver l’espèce passe du vert au brun. Ce changement est réversible. Cette espèce peut être confondue avec la Punaise verte (Palomena prasina), mais Nezara virudula a souvent 3 petits points blancs bien visibles sur l’écusson, à la limite du pronotum. Palomena prasina a les ailes membraneuses sombres, celles de Nezara viridula sont vertes. Le motif et la coloration de leur exosquelette varient en fonction de l’âge de la punaise.
Nezara viridula se reproduit tout au long de l’année sous les tropiques, et dans les zones tempérées au printemps et en été. La femelle dépose de 30 à 130 œufs à la fois, sous forme d’une masse d’œufs solidement collée sous le dessous d’une feuille. Les œufs sont en forme de tonnelet, avec une ouverture au-dessus. Les œufs mettent entre 5 et 21 jours pour se développer, selon la température. Après éclosion, les larves de premier stade (rouge ou jaune) restent groupées, puis vont se disperser dès le deuxième stade larvaire (rouge sombre). À ce stade elles commencent à s’alimenter. À partir du troisième stade larvaire, les punaises prennent une teinte dominante sombre et leur thorax et abdomen se couvrent de taches blanches, jaunes et rouges. Aux quatrième et cinquième stades larvaires, l’insecte prend une coloration dominante vert jaunâtre avec des taches rouges et jaune.
Chaque stade larvaire dure une semaine, excepté le dernier qui dure seulement une journée. Jusqu’à quatre générations peuvent se développer en une année, avec des œufs donnant des adultes en un peu moins de 35 jours au milieu de l’été. Jusqu’à leur troisième mue, les larves restent grégaires sur la même plante hôte, la raison de cette grégarité est la mise en commun de défenses chimiques contre des prédateurs tels que les fourmis.
C’est un insecte hautement polyphage et herbivore, capable de se nourrir sur au moins 30 familles de plantes, aussi bien monocotylédones que dicotylédones. Du fait de ses préférences pour certaines espèces de légumes, comme les haricots et le soja, Nezara viridula est un organisme ravageur économiquement important de ces cultures.
Le facteur limitant leur population dans les zones tempérées est le froid hivernal. La mortalité des individus hivernants est comprise entre 30 et 80 % ; la population ne peut pas survivre dans les zones où la température est en dessous de 5 °C. Les femelles sont plus résistantes que les mâles, comme le sont les plus grands spécimens et ceux qui développent une coloration brun-rougeâtre. Dans les dernières décennies, l’espèce semble avoir augmenté son aire de répartition vers le nord, probablement à cause du réchauffement climatique planétaire. La capacité de cet animal à survivre à l’hiver dépend aussi de l’opportunité de la diapause.
En régions tropicales divers Hyménoptères parasitent Nezara viridula : Ooencyrtus trinidadensis Crawford, 1913 (Chalcidoidea, Encyrtidae), Trissolcus basalis Wollaston, 1858 (Scelionidae), Telenomus podisi Ashmead, 1893 (Platygastridae), Gryon sp, (Platygastridae), qui sont des parasitoïdes oophages. En Europe le prédateur le plus important est la mouche Tachinide (Tachinidae) Trichopoda pennipes (Fabricius, 1781).

Nezara viridula, la Punaise verte puante

le 3 janvier 2020, dans Faune, Hémiptères, Insectes, Invertébrés, par Alain Larivière
Nezara viridula, la Punaise verte puante -1-

Nezara viridula, la Punaise verte puante

 

Règne : Animalia.
Embranchement : Artropoda.
Sous-embranchement : Hexapoda.
Classe : Insecta.
Sous-classe : Pterygota.
Ordre : Hemiptera.
Sous-ordre : Heteroptera.
Infra-ordre : Pentatomorpha.
Famille : Pentatomidae.
Sous-famille : Pentatominae.
Tribu : Pentatomini.
Genre : Nezara.

Nom scientifique : Nezara viridula Linné, 1758.
Nom(s) commun(s) : Punaise verte puante ; Punaise verte ponctuée.
L’espèce a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1758, sous le nom initial de Cimex viridulus.

Nezara viridula est une Punaise de la famille des Pentatomidés (Pentatomidae). L’espèce a une aire de répartition cosmopolite, vivant dans les régions tropicales et subtropicales d’Amérique, Afrique, Asie et Europe, entre 45 degrés nord et 45 degrés sud. Ses origines exactes sont inconnues, mais elle serait originaire d’Éthiopie d’où elle se serait répandue autour du monde grâce à sa puissante capacité de vol et au trafic commercial entre pays.
Les adultes sont de couleur vert brillant avec trois à cinq points blancs en haut du scutellum. Ils mesurent de 1,2 à 1,6 cm de long. Il existe de nombreuses variations colorées y compris chez un même individu. L’hiver l’espèce passe du vert au brun. Ce changement est réversible. Cette espèce peut être confondue avec la Punaise verte (Palomena prasina), mais Nezara virudula a souvent 3 petits points blancs bien visibles sur l’écusson, à la limite du pronotum. Palomena prasina a les ailes membraneuses sombres, celles de Nezara viridula sont vertes. Le motif et la coloration de leur exosquelette varient en fonction de l’âge de la punaise.
Nezara viridula se reproduit tout au long de l’année sous les tropiques, et dans les zones tempérées au printemps et en été. La femelle dépose de 30 à 130 œufs à la fois, sous forme d’une masse d’œufs solidement collée sous le dessous d’une feuille. Les œufs sont en forme de tonnelet, avec une ouverture au-dessus. Les œufs mettent entre 5 et 21 jours pour se développer, selon la température. Après éclosion, les larves de premier stade (rouge ou jaune) restent groupées, puis vont se disperser dès le deuxième stade larvaire (rouge sombre). À ce stade elles commencent à s’alimenter. À partir du troisième stade larvaire, les punaises prennent une teinte dominante sombre et leur thorax et abdomen se couvrent de taches blanches, jaunes et rouges. Aux quatrième et cinquième stades larvaires, l’insecte prend une coloration dominante vert jaunâtre avec des taches rouges et jaune.
Chaque stade larvaire dure une semaine, excepté le dernier qui dure seulement une journée. Jusqu’à quatre générations peuvent se développer en une année, avec des œufs donnant des adultes en un peu moins de 35 jours au milieu de l’été. Jusqu’à leur troisième mue, les larves restent grégaires sur la même plante hôte, la raison de cette grégarité est la mise en commun de défenses chimiques contre des prédateurs tels que les fourmis.
C’est un insecte hautement polyphage et herbivore, capable de se nourrir sur au moins 30 familles de plantes, aussi bien monocotylédones que dicotylédones. Du fait de ses préférences pour certaines espèces de légumes, comme les haricots et le soja, Nezara viridula est un organisme ravageur économiquement important de ces cultures.
Le facteur limitant leur population dans les zones tempérées est le froid hivernal. La mortalité des individus hivernants est comprise entre 30 et 80 % ; la population ne peut pas survivre dans les zones où la température est en dessous de 5 °C. Les femelles sont plus résistantes que les mâles, comme le sont les plus grands spécimens et ceux qui développent une coloration brun-rougeâtre. Dans les dernières décennies, l’espèce semble avoir augmenté son aire de répartition vers le nord, probablement à cause du réchauffement climatique planétaire. La capacité de cet animal à survivre à l’hiver dépend aussi de l’opportunité de la diapause.
En régions tropicales divers Hyménoptères parasitent Nezara viridula : Ooencyrtus trinidadensis Crawford, 1913 (Chalcidoidea, Encyrtidae), Trissolcus basalis Wollaston, 1858 (Scelionidae), Telenomus podisi Ashmead, 1893 (Platygastridae), Gryon sp, (Platygastridae), qui sont des parasitoïdes oophages. En Europe le prédateur le plus important est la mouche Tachinide (Tachinidae) Trichopoda pennipes (Fabricius, 1781).

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