Apis mellifera, l’Abeille mellifère

le 8 octobre 2019, dans Faune, Hyménoptères, Insectes, Invertébrés, par Alain Larivière
Apis mellifera, l'Abeille mellifère -4R-

Apis mellifera, l’Abeille mellifère

 

Règne : Animalia.
Embranchement : Arthropoda.
Sous-embranchement : Hexapoda.
Classe : Insecta.
Sous-classe : Pterygota.
Infra-classe : Neoptera.
Ordre : Hymenoptera.
Sous-ordre : Apocrita.
Infra-ordre : Aculeata.
Super-famille : Apoidea.
Famille : Apidae.
Tribu : Apini.
Genre : Apis.

Nom scientifique : Apis mellifère Linné, 1758.
Nom commun : Abeille domestique; Abeille mellifère.

L’Abeille mellifère ou Abeille domestique (Apis mellifera) est sans nul doute l’espèce la plus évoluée de toutes les Abeilles de la famille des Apidés (Apidae). Elle peut former des colonies extrêmement populeuses de plusieurs milliers d’individus comprenant une reine féconde, de nombreuses ouvrières stériles et quelques mâles dont le seul but est de féconder la future jeune reine lors du vol nuptial.
 Cette espèce possède un véritable langage permettant aux individus de communiquer entre eux, notamment pour indiquer les distances des sources de nourriture par rapport à la ruche et suivant la position du soleil dans le ciel.
 Depuis l’Antiquité, l’homme a su utiliser ses qualités de productrice de miel, mais également de cire et de propolis. Il n’est pas étonnant que l’Abeille mellifère soit le seul insecte vraiment domestique (avec le Ver à soie).
Son comportement est si remarquable que des chercheurs ont consacré leur vie à l’étudier (ex. Karl von Frisch). Aujourd’hui encore bien des aspects de leur biologie restent à découvrir.
 Avec l’utilisation intensive des insecticides, pesticides et produits phytosanitaires, depuis quelques années, ses populations sont en diminutions.
Albert Einstein aura-t-il raison ?
Pour plus d’infos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Apis_mellifera

Thaumetopoea pityocampa, la chenille processionnaire du Pin

Thaumetopoea pityocampa, la chenille processionnaire du Pin

 

Règne : Animalia.
Embranchement : Arthropoda.
Sous-embranchement : Hexapoda.
Classe : Insecta.
Sous-classe : Pterygota.
Super-ordre : Endopterygota.
Ordre : Lepidoptera.
Sous-ordre : Brachycera.
Famille : Notodontidae.
Sous-famille : Thaumetopoeinae.
Genre : Thaumetopoea.

Nom scientifique : Thaumetopoea pityocampa (Denis et Schiffermüller, 1775).

Nom commun : Processionnaire du Pin.

La chenille processionnaire est la larve d’un papillon de nuit, le Thaumetopoea pityocampa. Cette espèce fait partie de l’ordre des Lépidoptères (les papillons) (Lepidoptera), de la famille des Notodontidés (Notodontidae) et de la sous-famille des Thaumétopoéinés (Thaumetopoeinae).

Le papillon éclos durant l’été entre juin et septembre selon le climat. Il pond ses œufs en été en les déposants en rangées parallèles par paquets de 150 à 320 sur les rameaux ou les aiguilles de diverses espèces de pin. 
Les papillons sont nocturnes et ne vivent généralement pas plus d’une nuit.

L’éclosion a lieu cinq à six semaines après la ponte. Elle donne naissance à des chenilles qui muent trois fois avant l’hiver à des dates variant selon la région probablement liées à l’humidité, à la température ainsi qu’à l’amplitude thermique. Les pics de température (chaud ou froid) peuvent stopper provisoirement l’alimentation de la chenille. 
Plus on monte vers le nord et en altitude, plus la larve se développe lentement, en abrégeant la diapause nymphale.

Les jeunes chenilles tissent des pré nids où elles passent la journée. Elles vivent en colonies de plusieurs centaines de chenilles.

Au quatrième stade larvaire, elles forment un nid volumineux d’hiver définitif, construit côté sud pour profiter des rayons du soleil. Elles en sortent la nuit pour s’alimenter, se déplaçant en « procession » suivant un fil de soie qui leur permet de rentrer au nid. La cohésion de la file en déplacement est assurée par le contact de la tête d’une chenille avec les poils de l’abdomen de celle qui la précède. Grâce aux rayonnements solaires, la température à l’intérieur du nid peut être supérieure de plusieurs degrés à la température ambiante.

Au printemps, les chenilles en procession conduite par une femelle, quitte l’arbre pour aller s’enfouir dans le sol dans un endroit bien ensoleillé. Chacune des chenilles va tisser son cocon pour démarrer son processus de transformation en chrysalide puis en papillon après une durée pouvant s’étaler de quelques mois à plusieurs années.

Les chrysalides transformées en papillon sortent de terre. Le cycle peut alors reprendre par accouplement de la femelle et du mâle qui meurt un ou deux jours après, alors que la femelle s’envole vers une branche pour pondre ses 70 à 300 œufs avant de mourir aussi. Les petites chenilles éclosent 30 à 45 jours après la ponte.

Cet insecte est connu pour le mode de déplacement de ses chenilles en file indienne. Elles se nourrissent des aiguilles de diverses espèces de pins mais aussi de cèdres, provoquant un affaiblissement important des arbres.

Les processionnaires du pin sont brunes avec des tâches orangées. Recouvertes de poils, leur pouvoir urticant  provient d’une fine poussière qui se détache de plaques situées sur le dos et la partie postérieure de la chenille.

Le cycle biologique de cet insecte est annuel. On peut le schématiquement en 8 étapes
1. Un soir d’été, les papillons processionnaires sortent de terre. Le mâle et la femelle s’accouplent. Le mâle meurt un ou deux jours après.
2. La femelle s’envole et pond entre 70 et 300 œufs sur une branche de pin. Puis elle meurt à son tour.
3. Les chenilles éclosent 30 à 45 jours après la ponte. Elles se nourrissent avec les aiguilles du pin, et sont reliées entre elles par un fil de soie.
4. Au cours de leur croissance, les chenilles changent de couleur et se couvrent de plus en plus de poils (jusqu’à 1 million).
5. Les chenilles construisent un abri en soie en automne, sur la branche d’un pin. Elles passent l’hiver dans cet abri, et ne sortent que la nuit pour entretenir leur nid et se nourrir.
6. Au printemps, la colonie conduite par une femelle quitte l’abri et se dirige vers le sol. C’est la procession de nymphose : toutes les chenilles se tiennent les unes aux autres et se déplacent en longue file. Une file peut compter quelques centaines de chenilles. Au bout de plusieurs jours, elles s’arrêtent dans un endroit bien ensoleillé et s’enfouissent dans le sol.
7. Deux semaines plus tard, toujours dans le sol, les processionnaires tissent des cocons individuels et se transforment en chrysalides. Elles restent dans cet état pendant plusieurs mois (ou parfois plusieurs années selon les régions).
8. Au bout de quelques mois, chaque chrysalide se métamorphose en papillon, toujours sous la terre. Et puis, un soir d’été, les papillons sortent de terre…

Source : http://www.lyon-chenilles.com/chenille-processionnaire-pin.htm
Lire également le dossier très complet de Jean-Claude Martin, Ingénieur d’Etudes INRA, sur la biologie et l’éthologie de Thaumetopoea pityocampa à l’adresse :
http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/zoologie-1/d/la-chenille-processionnaire-du-pin_700/c3/221/p2/
et :
http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/zoologie-1/d/la-chenille-processionnaire-du-pin_700/c3/221/p4/
http://www.cerimes.education.fr/articles/article_177/biocoenose-de-la-processionnaire-du-pin-parasites-et-predateurs
http://fr.wikipedia.org/wiki/Processionnaire_du_pin

Eristalis tenax, l'Eristale tenace sur fleur de Crépis (montage) -1-

Eristalis tenax, l’Eristale tenace sur fleur de Crépis

 

Règne : Animalia.
Embranchement : Arthropoda.
Sous-embranchement : Hexapoda.
Classe : Insecta.
Sous-classe : Pterygota.
Infra-classe : Neoptera.
Ordre : Diptera.
Sous-ordre : Brachycera.
Infra-ordre : Muscomorpha.
Famille : Syrphidae.
Sous-famille : Eristalinae.
Genre : Eristalis.

Nom scientifique : Eristalis tenax (Linné, 1758).
Nom(s) commun(s) : Eristale tenace ; Eristale gluante; Mouche pourceau.

L’Eristale tenace (Eristalis tenax) est un Diptère Brachycère de la famille des Syrphidés (Syrphidae), sous-famille des Eristalinés (Eristalinae).
C’est l’espèce la plus commune de la famille. Elle ressemble au mâle d’Apis mellifera. Les espèces du genre Eristalis ont le corps épais, noir ou cuivreux, couvert d’une pilosité rase et veloutée. L’abdomen est plus ou moins taché de jaune sale. L. 9-10 mm.
Les adultes sont anthophiles, saprophiles, parfois coprophiles. On rencontre cette espèce, d’avril à octobre, dans les prairies, les bois, mais également dans les jardins, se posant fréquemment sur les fleurs.
Les larves vivent dans les excréments et les eaux putrides. Elles sont grises, cylindriques et épineuses, et munies d’un tube respiratoire rétractile de 2 à 3 cm de long à leur extrémité postérieure, d’où leur nom de « Vers à queue de Rat ».
L’espèce est cosmopolite en zone tempérée.

Bombus terrestris, le Bourdon terrestre

le 6 juillet 2019, dans Faune, Hyménoptères, Insectes, Invertébrés, par Alain Larivière
Bombus terrestris, le Bourdon terrestre -1-

Bombus terrestris, le Bourdon terrestre

 

Règne : Animalia.
Embranchement : Arthropoda.
Sous-embranchement : Hexapoda.
Classe : Insecta.
Sous-classe : Pterygota.
Infra-classe : Neoptera.
Ordre : Hymenoptera.
Sous-ordre : Apocrita.
Infra-ordre : Aculeata.
Super-famille : Apoidea.
Famille : Apidae.
Genre : Bombus.

Nom scientifique : Bombus terrestris (Linné, 1758).
Nom commun : Bourdon terrestre.

Le Bourdon terrestre (Bombus terrestris) est un Hyménoptère de la famille des Apidés (Apidae).
C’est un insecte de 11 à 23 mm caractérisé par son abdomen à l’extrémité blanche, d’où le surnom de « cul blanc ». Le collier et le 2ème segment abdominal sont orange ou jaune d’or.
Il a colonisé presque tous les milieux terrestres de plaine et moyenne montagne. C’est le Bourdon le plus commun en Europe.
Il est régulièrement élevé comme pollinisateur, notamment sous serre, où son comportement peu agressif et sa capacité à travailler dès l’aube et par temps froid sont très appréciée. Les Bourdons sont vendus dans des ruches contenant une ou plusieurs colonies. Il faut renouveler le couvain chaque année.
Il présenterait une importance croissante en matière de pollinisation, en raison notamment du recul des populations d’Abeilles sauvages et domestiques.
Le Bourdon terrestre est végétarien, il ne se nourrit que du nectar des fleurs et les larves se nourrissent du pollen récolté par les ouvrières.
L’un de ses prédateurs dans le milieu naturel est la Bondrée apivore (Pernis apivorus) (Linné, 1758), un rapace de taille moyenne. Des rongeurs (Campagnols) pillent ses nids. Il est également parasité par des acariens.
Il semble mieux résister que l’abeille aux modifications anthropiques de son environnement.

Bombus pratorum, le Bourdon des prés

le 4 juillet 2019, dans Faune, Hyménoptères, Insectes, Invertébrés, par Alain Larivière
Bombus pratorum, le Bourdon des prés -6-

Bombus pratorum, le Bourdon des prés

 

Règne : Animalia.
Embranchement : Arthropoda.
Sous-embranchement : Hexapoda.
Classe : Insecta.
Sous-classe : Pterygota.
Infra-classe : Neoptera.
Ordre : Hymenoptera.
Sous-ordre : Apocrita.
Infra-ordre : Aculeata.
Super-famille : Apoidea.
Famille : Apidae.
Genre : Bombus.

Nom scientifique : Bombus pratorum (Linné, 1761).
Nom(s) commun(s) : Bourdon des prés; Bourdon précoce.

Le Bourdon des prés (Bombus pratorum) est un Hyménoptère de la famille des Apidés (Apidae). L’espèce est commune partout en Europe Centrale et en France. Elle apparaît dès le mois de mars et jusqu’en juillet seulement. Habitat en terrain dégagé : orée des bois, prairies, jardins et parcs.
La reine mesure 15-17 mm, l’ouvrière 9-14 mm et le mâle 11-13 mm. Pilosité en partie noire avec une bande jaune à l’avant du thorax, une autre sur l’abdomen (parfois très étroites ou manquantes), les trois derniers segments abdominaux avec des poils roux. Tête et thorax du mâle couverts de poils jaune. Langue courte.

Cucullia verbasci, la Cucullie de la Molène -1-

Cucullia verbasci, la Cucullie de la Molène -1-

Cucullia verbasci, la Cucullie de la Molène -2-

Cucullia verbasci, la Cucullie de la Molène

 

Règne : Animalia.
Embranchement : Arthropoda.
Sous-embranchement : Hexapoda.
Classe : Insecta.
Sous-classe : Pterygota.
Ordre : Lepidoptera.
Sous-ordre : Ditrysia.
Super-famille : Noctuoidea.
Famille : Noctuidae.
Sous-famille : Cuculliinae.
Genre : Shargacucullia ou Cucullia.

Nom(s) scientifique(s) : Shargacucullia (Verbascullia) verbasci ; Cucullia verbasci Linné, 1758.
Nom(s) commun(s) : Cucullie de la Molène ; Cucullie du bouillon blanc ; la Brèche.

La Cucullie de la Molène (Cucullia verbasci) est un Lépidoptère de la famille des Noctuidés (Noctuidae), sous-famille des Cuculliinae. La chenille a une longueur maximale de 50 mm. Le tégument est blanc verdâtre à vert bleuté clair. Dorsalement on voit des bandes transversales jaunes avec des dessins noirs. Les flancs sont également ornés de tâches noires et jaunes. La tête est jaune mouchetée de noir. Quand elles sont inquiétées les chenilles font saillir leur osmeterium orangé (une glande odorante qui éloigne les prédateurs).
Les chenilles proviennent d’œufs pondus isolément en mai-juin. Une, deux ou trois générations par an selon les régions. L’éclosion a lieu environ une semaine après la ponte. Les chenilles ont une activité diurne. Le développement larvaire dure à peu près un mois. Selon les saisons le stade nymphal dure de trois semaines à tout l’hiver. Les papillons qui hivernent apparaissent l’année suivante, à partir de mars. Il est fréquent de rencontrer de nombreuses chenilles sur la même plante au revers des feuilles.
L’imago est un papillon nocturne de couleur brune d’une envergure de 45 à 50 mm, dont la beauté est bien en retrait de celle de la chenille.

Bombus pratorum, le Bourdon des prés

le 30 juin 2019, dans Faune, Hyménoptères, Insectes, Invertébrés, par Alain Larivière
Bombus pratorum, le Bourdon des prés -2-

Bombus pratorum, le Bourdon des prés

Bombus pratorum, le Bourdon des prés -2M-

Bombus pratorum, le Bourdon des prés

 

Règne : Animalia.
Embranchement : Arthropoda.
Sous-embranchement : Hexapoda.
Classe : Insecta.
Sous-classe : Pterygota.
Infra-classe : Neoptera.
Ordre : Hymenoptera.
Sous-ordre : Apocrita.
Infra-ordre : Aculeata.
Super-famille : Apoidea.
Famille : Apidae.
Genre : Bombus.

Nom scientifique : Bombus pratorum (Linné, 1761)
Nom(s) commun(s) : Bourdon des prés; Bourdon précoce.

Le Bourdon des prés (Bombus pratorum) est un Hyménoptère de la famille des Apidés (Apidae). L’espèce est commune partout en Europe Centrale et en France. Elle apparaît dès le mois de mars et jusqu’en juillet seulement.
Habitat en terrain dégagé : orée des bois, prairies, jardins et parcs.
La reine mesure 15-17 mm, l’ouvrière 9-14 mm et le mâle 11-13 mm. Pilosité en partie noire avec une bande jaune à l’avant du thorax, une autre sur l’abdomen (parfois très étroites ou manquantes), les trois derniers segments abdominaux avec des poils roux. Tête et thorax du mâle couverts de poils jaune. Langue courte.

Bombus pratorum, le Bourdon des prés

le 27 juin 2019, dans Faune, Hyménoptères, Insectes, Invertébrés, par Alain Larivière
Bombus pratorum, le Bourdon des prés -1-

Bombus pratorum, le Bourdon des prés

Bombus pratorum, le Bourdon des prés -1M-

Bombus pratorum, le Bourdon des prés

 

Règne : Animalia.
Embranchement : Arthropoda.
Sous-embranchement : Hexapoda.
Classe : Insecta.
Sous-classe : Pterygota.
Infra-classe : Neoptera.
Ordre : Hymenoptera.
Sous-ordre : Apocrita.
Infra-ordre : Aculeata.
Super-famille : Apoidea.
Famille : Apidae.
Genre : Bombus.

Nom scientifique : Bombus pratorum (Linné, 1761)
Nom(s) commun(s) : Bourdon des prés; Bourdon précoce.

Le Bourdon des prés (Bombus pratorum) est un Hyménoptère de la famille des Apidés (Apidae). L’espèce est commune partout en Europe Centrale et en France. Elle apparaît dès le mois de mars et jusqu’en juillet seulement.
Habitat en terrain dégagé : orée des bois, prairies, jardins et parcs.
La reine mesure 15-17 mm, l’ouvrière 9-14 mm et le mâle 11-13 mm. Pilosité en partie noire avec une bande jaune à l’avant du thorax, une autre sur l’abdomen (parfois très étroites ou manquantes), les trois derniers segments abdominaux avec des poils roux. Tête et thorax du mâle couverts de poils jaune. Langue courte.

Volucella zonaria, la Volucelle zonée

le 9 juin 2019, dans Diptères, Faune, Insectes, Invertébrés, par Alain Larivière
Volucella zonaria, la Volucelle zonée -2-

Volucella zonaria, la Volucelle zonée

 

Règne : Animalia.
Embranchement : Arthropoda.
Sous-embranchement : Hexapoda.
Classe : Insecta.
Sous-classe : Pterygota.
Infra-classe : Neoptera.
Super-ordre : Endopterygota.
Ordre : Diptera.
Sous-ordre : Brachycera.
Infra-ordre : Muscomorpha.
Famille : Syrphidae.
Sous-famille : Eristalinae.
Genre : Volucella.

Nom scientifique : Volucella zonaria Poda, 1761.
Nom(s) commun(s) : Volucelle zonée ; Volucelle ceinturée ou à ceinture.

La Volucelle zonée (Volucella zonaria) est un Diptère de la famille des Syrphidés (Syrphidae), sous-famille des Volucellinés (Volucellinae).
Cette espèce est facilement reconnaissable, tant par sa taille : 2 à 2,5 cm, que par ses couleurs jaunes, noires et acajous qui la font ressembler au Frelon Vespa crabro. Cette mouche se reconnaît également à son abdomen épais, strié de deux bandes noires se détachant sur un fond jaune et à sa tête large ornée d’une bande jaune entre les deux yeux, avec des antennes courtes et plumeuses. Une particularité morphologique de la Volucelle zonée est la forte protubérance jaune vif sur le devant de la tête.
Les larves, épineuses, sont commensales des nids de Guêpes, de Frelons, et de Bourdons où elles se nourrissent de cadavres d’Hyménoptères et parfois de couvain. L’espèce est commune dans les bois et forêts de l’ensemble des zones tempérées. On la rencontre, au printemps et en été, planant à une certaine hauteur dans les clairières ensoleillées ou volant dans les chemins à grande vitesse et également posée immobile sur les feuillages et les fleurs d’Apiacées (= Ombellifères), où elle se nourrit de nectar. Les fleurs de Buddleia ou Arbre aux Papillons sont particulièrement attractives pour cette espèce. Peu farouche elle se laisse approcher ; il est même facile de la prendre à la main.
Ne pas la confondre avec Volucella inaris qui possède 3 bandes noires sur le dessus de l’abdomen, alors que Volucella zonaria en a que deux.

Sphaerophoria scripta, la Sphaerophore notée

le 18 avril 2019, dans Diptères, Faune, Insectes, Invertébrés, par Alain Larivière
Sphaerophoria scripta, la Sphaerophore notée -4-

Sphaerophoria scripta, la Sphaerophore notée -4-

Sphaerophoria scripta, la Sphaerophore notée

 

Règne : Animalia.
Embranchement : Arthropoda.
Sous-embranchement : Hexapoda.
Classe : Insecta.
Sous-classe : Pterygota.
Infra-classe : Neoptera.
Super-ordre : Endopterygota.
Ordre : Diptera.
Sous-ordre : Brachycera.
Infra-ordre : Muscomorpha.
Famille : Syrphidae.
Sous-famille : Syrphinae.
Tribu : Syrphini.
Genre : Sphaerophoria.

Nom scientifique : Sphaerophoria scripta (Linné, 1758)
Nom(s) commun(s) : Sphaerophore notée ; Syrphe porte plume.

La Sphaerophore notée (Sphaerophoria scripta) est un diptère de la famille des Syrphidés (Syrphidae).
Cette espèce est parfois appelée Syrphe porte plume car le dessin sur l’extrémité de l’abdomen du mâle évoque le dessin d’une plume autrefois employée par les écoliers et se termine par un bout élargi et arrondi. La femelle a un abdomen plus large et se terminant en pointe. L. 8-11 mm.
Ce Syrphe migrateur, très commun, se rencontre sur les fleurs et les feuilles de avril à novembre avec une plus grande abondance en juillet. Il a une préférence pour les fleurs composées jaunes et les ombellifères blanches. Les adultes sont de bons pollinisateurs car ils se nourrissent de nectar mais aussi de miellat. Le Syrphe porte-plume a un cycle de reproduction très court et il peut y avoir jusqu’à neuf générations par an. Les œufs sont déposés près des colonies de Pucerons. Les larves aphidiphages (se nourrissant de Pucerons) se développent sur de nombreuses plantes.
Il y a environ 16 espèces du genre Sphaerophoria en France.
Répartition géographique : Afrique du Nord, Europe, Asie jusqu’à la côte Pacifique. Le Syrphe porte-plume est une espèce migratrice.

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