Les cierges – Dévotion à Saint-Bénilde

le 15 novembre 2023, dans Ambiances nocturnes, Graphisme, par Alain Larivière
Les cierges - Dévotion à Saint-Bénilde -1-

Les cierges – Dévotion à Saint-Bénilde

 

Les cierges – Dévotion à Saint-Bénilde

Dans la pénombre de cette église * brillent, par dévotion à Saint-Bénilde, de nombreux cierges.
Outre le religieux de la scène, l’effet graphique est assuré par la dualité entre la pénombre et la lumière.

* Eglise de Thuret – Puy-de-Dôme (63)

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Saint Limin église de Thuret (63)

le 25 décembre 2021, dans Insolite, Personnages, par Alain Larivière
Saint Limin église de Thuret (63)

Saint Limin église de Thuret (63)

 

Saint Limin
Saint Limin est l’un des 6200 martyrs qui, selon la tradition la plus généralement admise, trouvèrent la mort dans la capitale des Arvernes, massacrés par le chef barbare Chrocus, roi des Alamans, sous le règne de Gallien aux environs de l’an 260. Saint Limin est le patron de Thuret (63) et il est fêté le 1er dimanche de mai.

L’église Saint-Martin est une église chrétienne de style roman située à Thuret, Puy-de-Dôme, France. Eglise bâtie au XIème siècle (nef, bas-côtés) et au 12ème siècle (transept, abside centrale, absidioles). Au XVème siècle, édification des voûtes sur croisée d’ogives de la nef. A la Révolution, la partie supérieure du clocher central est abattue, puis reconstruite au début du XIXème siècle en style roman. Une série de restaurations est effectuée au cours des XIXème et XXème siècles. Elle est classée au titre des monuments historiques.

La dédicace de l’église a changé de nombreuses fois. Son premier vocable était Saint-Genès, puis Saint-Limin en 1311 (jusqu’au XIIème siècle), puis Saint-Martin au XVIIIème siècle, Saint-Bonnet au XIXème siècle et Saint-Bénilde à partir de la seconde moitié du XXème siècle.

C’est dans cette église qu’a été baptisé puis a fait sa première communion Pierre Romançon (1805-1862), qui devint frère des écoles chrétiennes sous le nom de frère Bénilde. Il fut canonisé par Paul VI en 1967.

L’église de Thuret est également renommée pour sa Vierge noire datant vraisemblablement du XVIIème siècle.

Dans l’église de Thuret, village de Limagne, on célèbre deux cultes, celui de saint Bénilde et celui des ondes cosmo-telluriques. Ces cultes font de cette église un lieu connu dans la France entière, et au-delà.

Lorsqu’elle revient à Saint-Yorre, la chanteuse arverno-bretonne Nolwenn Leroy ne manque jamais de faire un détour par l’église de Thuret. « Elle dégage une force magique, presque cosmique, disait-elle au magazine L’Express en 2007.

Pour plus d’informations :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Église_Saint-Martin_de_Thuret

https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM63002887

 

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Le cimetière des moines

le 1 mars 2020, dans Architecture, Reportages, par Alain Larivière
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Le cimetière des moines

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Le cimetière des moines

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Le cimetière des moines

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Le cimetière des moines

 

Le cimetière des moines

Une tradition veut que Roger, vicomte de Limoges, ait fondé en 801 un premier monastère en ce lieu et que celui-ci ait été détruit par les Normands lors de leur incursion en Limousin, en 846. Vers l’an mil, ses descendants dressent sur cet épaulement naturel une tour appelée en langue romane « castellare » qui se transforma en Chalard.
En 1088, un prêtre et ses deux compagnons vinrent s’installer sur les ruines de l’ancien monastère. Du nom de Geoffroy, il serait né près du village de Noth, à l’est de La Souterraine. Après des études assez poussées à Tours il vint ensuite enseigner à Limoges. Sur les conseils d’un riche marchand chez qui il logeait, Pierre Brun, il se fit ordonner prêtre à Périgueux vers 1087. Lors de son voyage d’ordination, il avait remarqué la forêt de Courbefy qu’il traversait ; c’est à son retour qu’il prit la décision d’y vivre en ermite. En 1100, Geoffroy construisit une petite église dédiée à la Vierge grâce aux subsides d’un archidiacre de Limoges, Pierre Bruchard. C’est l’évêque de Périgueux, Renaud de Thiviers, qui consacra l’édifice. Le prélat conseilla à l’ermite de créer une communauté de chanoines obéissant à la règle de Saint Augustin et le vicomte de Limoges et sa mère lui firent cadeau du site. Geoffroy mourut en 1125 et fut inhumé dans l’abbatiale près de son ancien oratoire ; quelques années plus tard, son grand ami, Gouffier de Lastours, héros de la première croisade, fut enterré dans une tombe aux armes des Lastours, dans l’église, contre son tombeau. Le Gouffier de Lastours enterré avec son épouse, Agnès d’Aubusson dans la salle capitulaire est celui qui vécut environ cent ans plus tard.
Le prieuré subit des ravages lors de la guerre de Cent Ans. En 1419, un certain Beauchamp à la tête d’une bande armée se retranche dans le prieuré. Une armée menée par les seigneurs du voisinage les en déloge le 14 avril 1421 ; mais le prieuré est en piteux état, la nef de l’abbatiale ayant été totalement détruite. À la fin du XVIIe siècle, les derniers chanoines quittent l’abbaye qui est vendue comme bien national à la Révolution.
À la Révolution française, la paroisse devient une commune mais fusionne presque aussitôt avec celle de Ladignac-le-Long. Ce n’est qu’en 1867 que Le Chalard redeviendra une commune indépendante.
Le Chalard (Lu Chaslar en occitan) est une commune située dans le département de la Haute-Vienne, en région Limousin.
À l’extrême sud du département de la Haute-Vienne, la commune du Chalard est limitée par l’Isle, principal affluent de la Dordogne, qui la sépare à l’est de Saint-Yrieix-la-Perche et au sud de Jumilhac-le-Grand, dans le département de la Dordogne. La commune est également arrosée à l’est par un petit affluent de l’Isle, le ruisseau Noir (ou ruisseau du Moulin de Busseix).
L’altitude minimale, 237 mètres, se trouve au sud-ouest, là où l’Isle quitte la commune pour entrer sur celle de Jumilhac-le-Grand. L’altitude maximale avec 369 mètres est localisée au nord, en forêt du Chalard, à quelques dizaines de mètres du territoire communal de Ladignac-le-Long.
Le village du Chalard s’est développé sur un éperon rocheux au-dessus des gorges de l’Isle. À l’intersection des routes départementales 59a2 et 901, il se situe, sept kilomètres au nord-ouest de Saint-Yrieix-la-Perche et seize kilomètres au sud-sud-ouest de Nexon.

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Le cimetière des moines

le 27 février 2020, dans Architecture, Reportages, par Alain Larivière
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Le cimetière des moines

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Le cimetière des moines

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Le cimetière des moines

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Le cimetière des moines

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Le cimetière des moines

le 23 février 2020, dans Architecture, Reportages, par Alain Larivière
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Le cimetière des moines

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Le cimetière des moines

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Le cimetière des moines

 

Le cimetière des moines

Une tradition veut que Roger, vicomte de Limoges, ait fondé en 801 un premier monastère en ce lieu et que celui-ci ait été détruit par les Normands lors de leur incursion en Limousin, en 846. Vers l’an mil, ses descendants dressent sur cet épaulement naturel une tour appelée en langue romane « castellare » qui se transforma en Chalard.
En 1088, un prêtre et ses deux compagnons vinrent s’installer sur les ruines de l’ancien monastère. Du nom de Geoffroy, il serait né près du village de Noth, à l’est de La Souterraine. Après des études assez poussées à Tours il vint ensuite enseigner à Limoges. Sur les conseils d’un riche marchand chez qui il logeait, Pierre Brun, il se fit ordonner prêtre à Périgueux vers 1087. Lors de son voyage d’ordination, il avait remarqué la forêt de Courbefy qu’il traversait ; c’est à son retour qu’il prit la décision d’y vivre en ermite. En 1100, Geoffroy construisit une petite église dédiée à la Vierge grâce aux subsides d’un archidiacre de Limoges, Pierre Bruchard. C’est l’évêque de Périgueux, Renaud de Thiviers, qui consacra l’édifice. Le prélat conseilla à l’ermite de créer une communauté de chanoines obéissant à la règle de Saint Augustin et le vicomte de Limoges et sa mère lui firent cadeau du site. Geoffroy mourut en 1125 et fut inhumé dans l’abbatiale près de son ancien oratoire ; quelques années plus tard, son grand ami, Gouffier de Lastours, héros de la première croisade, fut enterré dans une tombe aux armes des Lastours, dans l’église, contre son tombeau. Le Gouffier de Lastours enterré avec son épouse, Agnès d’Aubusson dans la salle capitulaire est celui qui vécut environ cent ans plus tard.
Le prieuré subit des ravages lors de la guerre de Cent Ans. En 1419, un certain Beauchamp à la tête d’une bande armée se retranche dans le prieuré. Une armée menée par les seigneurs du voisinage les en déloge le 14 avril 1421 ; mais le prieuré est en piteux état, la nef de l’abbatiale ayant été totalement détruite. À la fin du XVIIe siècle, les derniers chanoines quittent l’abbaye qui est vendue comme bien national à la Révolution.
À la Révolution française, la paroisse devient une commune mais fusionne presque aussitôt avec celle de Ladignac-le-Long. Ce n’est qu’en 1867 que Le Chalard redeviendra une commune indépendante.
Le Chalard (Lu Chaslar en occitan) est une commune située dans le département de la Haute-Vienne, en région Limousin.
À l’extrême sud du département de la Haute-Vienne, la commune du Chalard est limitée par l’Isle, principal affluent de la Dordogne, qui la sépare à l’est de Saint-Yrieix-la-Perche et au sud de Jumilhac-le-Grand, dans le département de la Dordogne. La commune est également arrosée à l’est par un petit affluent de l’Isle, le ruisseau Noir (ou ruisseau du Moulin de Busseix).
L’altitude minimale, 237 mètres, se trouve au sud-ouest, là où l’Isle quitte la commune pour entrer sur celle de Jumilhac-le-Grand. L’altitude maximale avec 369 mètres est localisée au nord, en forêt du Chalard, à quelques dizaines de mètres du territoire communal de Ladignac-le-Long.
Le village du Chalard s’est développé sur un éperon rocheux au-dessus des gorges de l’Isle. À l’intersection des routes départementales 59a2 et 901, il se situe, sept kilomètres au nord-ouest de Saint-Yrieix-la-Perche et seize kilomètres au sud-sud-ouest de Nexon.

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Ferveur religieuse

le 13 juillet 2019, dans Personnages, par Alain Larivière
Ferveur religieuse -1NX-

Ferveur religieuse

 

Ferveur religieuse

C’est en visitant l’église romane de Thuret, petit village de la plaine de Limagne (Puy-de-Dôme – France), que j’ai vu cet homme en prière devant la statue de Saint-Bénilde *. J’ai attendu quelques minutes avant de déclencher, respectant en cela son recueillement, mais devant tant de ferveur je décidai d’enregistrer la scène.

* Bénilde est né Pierre Romançon à Thuret le 14 juin 1805 et il est mort le 13 août 1862. Frère des Écoles chrétiennes, il se voue à l’éducation.

Troisième enfant d’une famille de six, agriculteurs dans le Puy-de-Dôme, il fit ses études chez les Frères des Écoles chrétiennes de Riom qu’il souhaita intégrer ensuite. Il perdit très tôt deux de ses sœurs, sa mère, et un frère.

Admis au noviciat de Clermont-Ferrand en février 1820, il prononça ses vœux en juin de la même année, sous le nom de Frère Bénilde.

Il fut tour à tour instituteur à Aurillac, Moulins, Limoges, Billom et Clermont-Ferrand, entre 1821 et 1841.

C’est en 1841 qu’il fut nommé directeur de l’école de Saugues, où il resta jusqu’à sa mort.

Dans l’église Saint Médard de Saugues, un autel, avec châsse et gisant, lui a été consacré.

Sa vie fut difficile, il eut à faire face à de nombreuses difficultés matérielles, des oppositions vives avec les notables locaux, il s’occupait de la classe, du catéchisme, des visites aux malades, toutes choses qu’il vécut fidèle à sa vocation.

Son abnégation profonde et son observance rigoureuse de la règle de son institut, transfigurées par son affection pour les enfants, furent la marque de sa sainteté.

Ce pédagogue modeste aura été un grand éveilleur de vocations sacerdotales et religieuses. 15 prêtres, 200 frères sont issus du canton de Saugues où il passa ses vingt dernières années. Dans les années 1850, Frère Benilde jouait de l’accordéon diatonique pour apprendre la musique à ses élèves, pour se distraire avec ses frères mais aussi pour accompagner les chants à l’église. Aucun Saint Patron des accordéonistes n’existant encore, André Thivet avec le Frère Rolland proposa Frère Bénilde. La première célébration fut dite par l’Archevêque de Chambéry, Monseigneur Feidt, le dimanche 12 août 1990.

Son tombeau devint vite un lieu de pèlerinage. Lors de la cérémonie de béatification, le Pape Pie XII a dit de lui : « Il fit les choses communes d’une manière non commune ».

Frère Bénilde est béatifié le 4 avril 1948 par le Pape Pie XII et canonisé le 29 octobre 1967 par le Pape Paul VI. L’Église célèbre sa mémoire le 13 août. C’est le saint patron des accordéonistes.

Renseignements : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bénilde

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Prier à en perdre la tête

le 10 juillet 2018, dans Insolite, Personnages, par Alain Larivière
Prier à en perdre la tête

Prier à en perdre la tête

 

C’est en visitant le basilique de Saint Benoît-sur-Loire (Loiret) que je vis ce vieil homme courbé par les ans et incliné dans la prière. D’où je me trouvais sa tête disparaissait derrière ses épaules. Cette image était si forte que je cadrais la scène et déclenchais le boîtier.

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