Cydalima perspectalis, la Noctuelle du Buis (larve) -1-

Cydalima perspectalis, la Noctuelle du Buis (larve)

 

Règne : Animalia.
Embranchement : Arthropoda.
Classe : Insecta.
Ordre : Lepidoptera.
Super-famille : Pyraloidea.
Famille : Crambidae.
Genre : Cydalima.

Nom scientifique : Cydalima perspectalis (Walker, 1859).
Nom commun : Pyrale ou Noctuelle du buis.

La Pyrale du buis (Cydalima perspectalis) lépidoptère de la famille des Crambidés (Crambidae), originaire d’Asie (Chine, Japon, Corée, l’Inde et la Russie d’Extrême Orient).
C’est un papillon nocturne, attiré par la lumière, qu’on peut voir voler autour des éclairages publics. La chenille de ce papillon ne semble consommer que des feuilles de Buis (déjà observé en Europe sur le Buis commun (Buxux sempervirens), sur Buis à feuilles rondes (Buxux sempervirens rotundifolia) et sur Buis de Colchide ou du Caucase (Buxux colchica).
Il s’agit d’une espèce invasive qui figure depuis 2008 sur la liste d’alerte de l’Organisation Européenne et méditerranéenne pour la Protection des Plantes (OEPP, 2007).
Son introduction accidentelle en France a été repérée en 2003.
Depuis, cette espèce est régulièrement signalée en Alsace, et plus récemment en Île-de-France et en Poitou-Charentes.
La chenille est reconnaissable à sa tête noire luisante et son corps vert clair, strié longitudinalement de vert foncé. On note la présence de verrues noires et de longs poils blancs isolés non urticants. Les fausses pattes abdominales sont au nombre de 10.
Les chenilles se nourrissent de feuilles de buis. En l’absence de prédateurs, elles peuvent provoquer des dégâts très importants sur leurs plantes hôtes. Elles tissent des toiles autour des plants infestés et laissent sur le sol de nombreuses déjections vert foncé.
Des tests ont été réalisés pour vérifier si ces chenilles seraient susceptibles de s’attaquer à des espèces proches du Buis (Fusain, Figuier, et Houx), car en Chine, selon la littérature disponible, on le trouve aussi parfois sur le Houx à feuilles pourpres (Ilex purpurea), le Fusain du Japon (Euonymus japonicus) et le Fusain ailé (Euonymus alata). Il semblerait toutefois qu’à ce jour en Europe ces espèces ne soient pas attaquées par cette pyrale.
La nymphe de couleur brune mesure 21 mm de long. Elle est protégée par un cocon de feuilles et de soie.
L’adulte a une envergure moyenne de 36 mm. Les ailes sont blanches et brunes avec des irisations dorées et violacées, ce qui le différencie de toutes les espèces autochtones européennes.
Il n’y a pas de différence extérieure marquée entre les deux sexes.
Il existe sous 2 formes : la plus fréquente est blanche et brune avec des reflets violacés. La moins courante est entièrement brune.
Les adultes sont exclusivement nocturnes.
En Europe occidentale, l’espèce semble produire deux à trois générations par an.
– L’hivernage se fait sous forme de jeunes chenilles, dans des cocons de feuilles et de soie, situés à l’intérieur du feuillage des plans infestés.
– La première génération des papillons prend son vol en juin.
– La ponte des œufs en groupe se fait sur la face inférieure des feuilles.
– Les œufs donnent naissance aux chenilles.
– Les chenilles au dernier stade mesurent 35-40 mm de long. Elles se transforment alors en nymphes.
– La nymphose dure environ un mois (pendue par la queue, tête vers le bas, généralement dans un cocon tissé entre les feuilles).
– Les papillons en sortent deux à trois semaines après.
– La dernière génération passe l’hiver en l’état de jeunes chenilles logées dans des cocons.
Dés mars, elles quittent leurs cocons et recommencent à s’alimenter sur les feuilles.

Curiosité à deux roues

le 10 décembre 2019, dans Humour, par Alain Larivière
Curiosité à deux roues -1R-

Curiosité à deux roues

 

Curiosité à deux roues

Arrêt devant la vitrine, le temps de satisfaire sa curiosité, le regard attentif et le mollet au repos.

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Filets végétaux : Realistic

le 3 décembre 2019, dans Graphisme, Textures végétales, par Alain Larivière
Filets végétaux : Realistic -29-

Filets végétaux : Realistic

 

Cette image fait partie d’une série réalisée avec des végétaux et le mouvement de l’appareil photo à la prise de vue.
Je sélectionne ensuite les clichés où le mouvement et les couleurs composent une image graphique agréable à l’oeil, telle une peinture moderne.

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Filets végétaux : Realistic

le 2 décembre 2019, dans Graphisme, Textures végétales, par Alain Larivière
Filets végétaux : Realistic -28-

Filets végétaux : Realistic

 

Cette image fait partie d’une série réalisée avec des végétaux et le mouvement de l’appareil photo à la prise de vue.
Je sélectionne ensuite les clichés où le mouvement et les couleurs composent une image graphique agréable à l’oeil, telle une peinture moderne.

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Crypte de la basilique de Saint-Benoît-sur-Loire

le 1 décembre 2019, dans Architecture, Reportages, par Alain Larivière
Crypte de la basilique de Saint-Benoît-sur-Loire -14b-

Crypte de la basilique de Saint-Benoît-sur-Loire -14b-

Crypte de la basilique de Saint-Benoît-sur-Loire -14bN&B-

Crypte de la basilique de Saint-Benoît-sur-Loire -14bN&B-

 

Abbaye de Fleury – Saint-Benoît-sur-Loire

La commune

Saint-Benoît-sur-Loire est une commune française située dans le département du Loiret en Région Centre, France.
La commune est célèbre pour son abbaye romane bénédictine et est située dans le périmètre du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le village est situé sur la rive nord de la Loire, à 8,5 km au nord-ouest de Sully-sur-Loire, à 9,5 km au sud-est de Châteauneuf-sur-Loire, à 30 km au nord-ouest de Gien, à 35 km à l’est d’Orléans et 129 km au sud de Paris.
La Bonnée, affluent de la Loire, traverse le territoire de la commune.

Max Jacob

Le poète Max Jacob y vécut de 1921 à 1928. Il y revint en 1936 et y est arrêté en février 1944 avant d’être déporté au camp de Drancy où il meurt quelques jours plus tard. De nombreux artistes, amis de ce dernier, passèrent dans le village. On peut citer Pablo Picasso, Jean Cocteau, Paul Éluard, René Iché, Pierre Mac Orlan et Charles Trenet. Il est enterré dans le cimetière du village.

La communauté monastique

Fondée vers l’an 630 dans le diocèse d’Orléans, sur les bords de la Loire, la communauté monastique qui avait été dispersée à la révolution a été refondée en 1944 par un groupe de moines bénédictins venus du monastère de la Pierre qui Vire dans le Morvan. 32 moines y mènent aujourd’hui sous la règle de Saint-Benoît une vie de recherche de Dieu dans la prière et le travail.

La Basilique

Au XIème siècle, dans la période de sa plus grande prospérité, l’abbaye n’avait pas de lieu digne des reliques du Pères des moines d’Occident, Saint-Benoît, patron du lieu.
Aussi l’abbé Guillaume (vers 1067) et ses successeurs, entreprennent la construction de la crypte, puis du sanctuaire. En 1108, cette première partie est achevée. Le chantier ne reprends que vers 1160 et lentement la construction de la nef progresse jusqu’à la Tour-porche.
La construction s’achève probablement en 1218, par la journée solennelle de la dédicace, le 26 octobre.

La nef, le chœur et les transepts

Passée la Tour-Porche, on pénètre dans cet immense vaisseau de pierre et subitement l’émotion saisit le visiteur. La lumière pénètre dans la basilique par les grandes fenêtres de la nef et de l’abside, rendant sensible l’intense impression de recueillement qui se dégage de l’édifice.
L’abside a été édifiée jusqu’aux transepts, entre 1060 et 1108, puis continuée à partir de 1160 par une nef prévue dans le même style. Mais quand on en arriva à la couverture, la technique de l’ogive se répendait et c’est celle que l’on adopta alors au prix de quelques ajustements.
Dimensions intérieures de l’édifice : longueur 73 m, largeur 17 m, hauteur : coupole 24 m, sanctuaire 18 m, nef 20 m.

La crypte

Nous sommes au cœur de l’édifice, devant le pilier creux où est déposée la châsse contenant les reliques du patron du lieu, Saint-Benoît, sans qui rien n’existerait ici. De ce pilier central sort la double voûte du double déambulatoire, portant le sanctuaire supérieur. Toute l’église se développe à partir de cette crypte obscure. Les reliques y furent déposées en 1108, lors de la consécration de l’autel majeur.

Les reliques de Saint-Benoît

La tradition écrite rapporte que les reliques de Saint-Benoît et de sa sœur Sainte Scholastique ont été rapportées en France à la fin du VIIème siècle par un groupe de moines de Fleury, accompagnés par des chanoines de la Cathédrale du Mans. Depuis lors les restes du « Patriarche d’Occident » sont conservés à Saint-Benoît sur Loire.
La question de la translation des reliques de Saint-Benoît et de sa sœur Scholastique a été étudiée avec toute la rigueur scientifique dans les années 60 par une équipe pluridisciplinaire, comprenant des médecins animés par le professeur BEAU qui était alors doyen de la faculté de médecine de Nancy, des historiens, des spécialistes de la critique des textes du moyen âge, des spécialistes d’histoire de la liturgie.

Pour plus d’informations sur l’abbaye de Fleury, la basilique, la vie de Saint-Benoît, la règle monastique bénédictine et la vie actuelle des moines de l’abbaye, allez sur le site : http://www.abbaye-fleury.com/index.html

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