La rue réserve, parfois, de belles rencontres. Ce fut le cas avec ce monsieur dont la passion est de concevoir et construire des maquettes. Le plus curieux est qu’il installe son « atelier » dans cette rue piétonne, au pied de son habitation. Tout heureux de partager sa passion il ne fut pas difficile d’entamer une conversation où questions et réponses se succédèrent. Un beau moment de convivialité.
Cette vieille porte, toute parée de couleur violine rappelant les champs de lavande de la Provence, a tout de suite attiré mon regard. La lumière de fin d’après-midi qui étirait les ombres, apportait du relief à la photographie.
Venir chez moi se mérite. Il vous faudra monter quelques marches et emprunter un étroit passage où les pierres au sol tenteront de vous tordre les chevilles, puis monter une autre volée de marches, mais une fois la porte ouverte et le seuil franchi, l’accueil y sera chaleureux et le logement vous paraitra grand comme l’est mon cœur.
C’est en visitant un cimetière en fin de journée, donc par une lumière rasante aux tonalités chaudes, que je remarquai une ombre projetée sur une pierre tombale : celle d’une croix ancienne représentant la vierge Marie.
L’ombre, presque noire et très dépouillée, attirait le regard. Je ne pus résister à la photographier et traduire la dualité qui existe entre la lumière et l’ombre, comme entre la vie et la mort.
La photographie fait partie de la série « Les tombes de l’oubli ».
Cette grosse peluche était assise sur une petite chaise disposée devant une boutique d’antiquités. C’est la position avachie du nounours qui a attiré mon regard et m’a décidé à photographier la scène.
C’est par un petit matin, où le froid et l’humidité conjuguèrent leur action pour former du givre, que j’ai pris cette photographie.
Ce que je trouve intéressant dans l’image c’est l’opposition des teintes « chaudes » des feuilles tombées au sol et le blanc du givre saupoudrant ce tapis végétal hivernal.
Cette feuille dorée offre un écrin aux gouttes de pluie.
La photographie porte un deuxième titre, humoristique celui-là : « L’eau du Robinier ».
Ferveur religieuse
C’est en visitant l’église romane de Thuret, petit village de la plaine de Limagne (Puy-de-Dôme – France), que j’ai vu cet homme en prière devant la statue de Saint-Bénilde *. J’ai attendu quelques minutes avant de déclencher, respectant en cela son recueillement, mais devant tant de ferveur je décidai d’enregistrer la scène.
* Bénilde est né Pierre Romançon à Thuret le 14 juin 1805 et il est mort le 13 août 1862. Frère des Écoles chrétiennes, il se voue à l’éducation.
Troisième enfant d’une famille de six, agriculteurs dans le Puy-de-Dôme, il fit ses études chez les Frères des Écoles chrétiennes de Riom qu’il souhaita intégrer ensuite. Il perdit très tôt deux de ses sœurs, sa mère, et un frère.
Admis au noviciat de Clermont-Ferrand en février 1820, il prononça ses vœux en juin de la même année, sous le nom de Frère Bénilde.
Il fut tour à tour instituteur à Aurillac, Moulins, Limoges, Billom et Clermont-Ferrand, entre 1821 et 1841.
C’est en 1841 qu’il fut nommé directeur de l’école de Saugues, où il resta jusqu’à sa mort.
Dans l’église Saint Médard de Saugues, un autel, avec châsse et gisant, lui a été consacré.
Sa vie fut difficile, il eut à faire face à de nombreuses difficultés matérielles, des oppositions vives avec les notables locaux, il s’occupait de la classe, du catéchisme, des visites aux malades, toutes choses qu’il vécut fidèle à sa vocation.
Son abnégation profonde et son observance rigoureuse de la règle de son institut, transfigurées par son affection pour les enfants, furent la marque de sa sainteté.
Ce pédagogue modeste aura été un grand éveilleur de vocations sacerdotales et religieuses. 15 prêtres, 200 frères sont issus du canton de Saugues où il passa ses vingt dernières années. Dans les années 1850, Frère Benilde jouait de l’accordéon diatonique pour apprendre la musique à ses élèves, pour se distraire avec ses frères mais aussi pour accompagner les chants à l’église. Aucun Saint Patron des accordéonistes n’existant encore, André Thivet avec le Frère Rolland proposa Frère Bénilde. La première célébration fut dite par l’Archevêque de Chambéry, Monseigneur Feidt, le dimanche 12 août 1990.
Son tombeau devint vite un lieu de pèlerinage. Lors de la cérémonie de béatification, le Pape Pie XII a dit de lui : « Il fit les choses communes d’une manière non commune ».
Frère Bénilde est béatifié le 4 avril 1948 par le Pape Pie XII et canonisé le 29 octobre 1967 par le Pape Paul VI. L’Église célèbre sa mémoire le 13 août. C’est le saint patron des accordéonistes.
Renseignements : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bénilde
Eucomis bicolor
Règne : Plantae.
Sous-règne : Tracheobiota.
Division : Magnoliophyta.
Classe : Liliopsida.
Sous-classe : Liliidae.
Ordre : Liliales.
Famille : Liliaceae.
Genre : Eucomis.
Nom scientifique : Eucomis bicolor Baker, 1878.
Nom commun : Fleur ananas.
La fleur ananas (Eucomis bicolor) est une plante bulbeuse vivace de la famille des Liliacées (Liliaceae).
Descriptif de l’espèce :
Bulbe globuleux, pourvu de nombreuses racines charnues. Les feuilles , subérigées, oblongues, de 30 à 50 cm de long, à bords ondulés, de couleur vert clair, souvent mouchetées de pourpre à la base, sont disposées en rosette, d’où émerge en été une tige charnue portant une inflorescence en épi. L’inflorescence est surmontée par un plumet de feuilles lui donnant l’allure d’un petit ananas. Eucomis bicolor produit une seule inflorescence par bulbe, ou plus rarement deux, à partir de juillet et ce jusqu’en octobre. Les petites fleurs crèmes ou verdâtres bordées de pourpre ont une grande longévité (2 à 3 mois). Les fruits, non comestibles, remplacent les fleurs petit à petit par la base, au fur et à mesure de leur maturité.
Le genre Eucomis regroupe une quinzaine de plantes originaires des prairies temporairement humides ou des éboulis d’Afrique du Sud et Méridionale.