Paeonia lactiflora, la Pivoine de Chine

le 31 mai 2019, dans Au coeur des fleurs, Flore, par Alain Larivière
Paeonia lactiflora, la Pivoine de Chine -1a-

Paeonia lactiflora, la Pivoine de Chine -1a-

 

Classification APG III (2009)
Règne : Plantae.
Clade : Angiospermes.
Clade : Dicotylédones vraies.
Ordre : Saxifragales.
Famille : Paeoniaceae.
Genre : Paeonia.

Nom scientifique : Paeonia lactiflora Pallas, 1776.
Nom commun : Pivoine de Chine.

La Pivoine de Chine (Paeonia lactiflora) est une plante herbacée vivace de la famille des Paeoniacées (Paeoniaceae), anciennement Renonculacées (Renonculaceae).
Elle est originaire d’Asie centrale et orientale.
Le genre Paeonia comprend des espèces arbustives et des espèces herbacées. Les Pivoines de nos jardins sont issues des 2 espèces herbacées suivantes : Paeonia officinalis et P. lactiflora.
C’est une plante à racines charnues, à tiges élancées souvent ramifiées, haute de 0,60 m à 1 m. Les fleurs, rose carné, groupées par 2 à 5 par tige, fleurissent de mai à fin juin en Europe.
Les feuilles sont biternées avec des segments lancéolés ou ovales lancéolés. Les folioles sont entières ou parfois lobées. L’hiver les feuilles disparaissent et seuls persistent les bourgeons au niveau du sol.
Les fleurs de 8 à 12 cm de diamètre sont terminales avec éventuellement en plus des fleurs axillaires. Elles sont pourvues de 4 à 5 bractées lancéolées, inégales, de 3 à 4 sépales ovés ou suborbiculaires, de 9 à 13 pétales obovés, blancs ou roses pour l’espèce sauvage et de couleurs variées chez les plantes cultivées. Les étamines de 15 mm de long ont des filets jaune crème. Les carpelles au nombre de 2 à 5 sont verts ou pourpres, en général glabres, et pourvus de stigmates rouges. La floraison a lieu en mai juin.
Les fruits sont des follicules oblongs ellipsoïdes.
La Pivoine de Chine pousse naturellement dans les bois et les prairies en Chine du Nord, Corée, Mongolie, Sibérie et au Japon. Elle est aussi largement cultivée dans ces pays.
Elle fut introduite en Angleterre au début du XIXe siècle sous forme de cultivars chinois à partir desquels les pépiniéristes français puis américains tirèrent de nombreuses autres variétés horticoles, répandues actuellement partout dans les jardins des régions tempérées.
Le constituant principal de la racine de Paeonia lactiflora est un glucoside mono terpénique, la paeoniflorine. Les constituants minoritaires sont également d’origine mono terpénique : oxypaeoniflorine, paeflorigénone.
Sur le plan pharmacologique, la paeoniflorine est antispamodique et sédative et, comme le paeonol, anti-inflammatoire et inhibitrice de l’agrégation plaquettaire.

Les Grands Thermes de Châtel-Guyon en 2011 : Rez-de-chaussée -18C-

Les Grands Thermes de Châtel-Guyon en 2011 : Rez-de-chaussée

Les Grands Thermes de Châtel-Guyon en 2011 : Rez-de-chaussée -18N&B-

Les Grands Thermes de Châtel-Guyon en 2011 : Rez-de-chaussée

 

Les Grands Thermes de Châtel-Guyon, Puy-de-Dôme, France.

Réalisation de l’architecte B. Chaussemiche – Grand Prix de Rome, les Grands Thermes de Châtel-Guyon furent inaugurés en 1908. Après 96 ans de service ils ferment définitivement en 2004.

Aujourd’hui les Grands Thermes sont ouverts au public les dimanches après-midi. Seuls le hall d’entrée et l’aile gauche du 1er étage sont visibles. Le rez-de-chaussée et les autres parties de l’étage sont interdits aux visiteurs.

Si le 1er étage semble encore épargné par le temps, comme les photographies le montrent, il n’en va pas de même pour le rez-de-chaussée qui, lui, souffre des infiltrations des sources thermales dont l’eau suinte et ruisselle à travers les mosaïques ; mais également des dégradations dues aux squatters qui se sont introduits dans les locaux. Si rien n’est fait dans un avenir proche pour réhabiliter le bâtiment, les dégâts seront irréversibles sur la décoration datant du début du XXème siècle.

Pendant la prise de vues, alors que je parcourais seul les thermes, dans le silence des lieux, une sensation bizarre me venait à l’esprit : j’imaginais ces milliers de curistes qui, pendant presque un siècle, avaient déambulé en peignoir blanc, comme à l’époque des Romains…Je m’attendais à en voir apparaître au détour d’un couloir ou sortant d’une salle de bain.

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La cueilleuse de pétale

le 29 mai 2019, dans Au coeur des fleurs, Flore, Humour, par Alain Larivière
La cueilleuse de pétale -1-

La cueilleuse de pétale

La cueilleuse de pétale -2-

La cueilleuse de pétale

Centaurea cyanus, le Bleuet

le 28 mai 2019, dans Au coeur des fleurs, Flore, par Alain Larivière
Centaurea cyanus, le Bleuet -15-

Centaurea cyanus, le Bleuet

 

Règne : Plantae
Sous-règne : Tracheobionta.
Division : Magnoliophyta.
Classe : Magnoliopsida
Ordre : Asterales.
Famille : Asteraceae.
Genre : Centaurea.

Nom scientifique : Centaurea cyanus Linné, 1753.
Nom(s) commun(s) : Bleuet des champs ; aubifoin ; bluet ; blavelle ; casse lunettes ; Centaurée bleuet.

La Centaurée ou Bleuet des champs (Centaurea cyanus) est une plante annuelle ou bisannuelle de la famille des Astéracées (Asteraceae).

Tiges anguleuses et ramifiées de couleur verte grisâtre, d’aspect velouté. Feuilles alternes, les supérieures lancéolées, les inférieures pennatilobées. Fleurs doubles en capitule de 2 à 3,5 cm portées par de longs pédoncules, aux fleurons périphériques étalés. Sous le capitule, s’observent des bractées à bords ciliés (cils courts et réguliers, généralement bruns). Existe en différents coloris : bleu, blanc, rose, violet. La floraison a lieu entre mai et juillet. Hauteur : 20 à 80 cm.
On rencontre l’espèce dans les champs de céréales, friches, bords de chemins et jardins. Depuis l’Age de pierre cette plante est adventice des cultures, mais important recul des populations depuis plusieurs décennies à cause des traitements herbicides.
La décoction de bleuet était prescrite en cas d’irritation des yeux et des paupières et pour lutter contre la conjonctivite, et plus généralement pour les inflammations de la peau et des muqueuses ainsi qu’en cosmétologie.
Les fleurs comestibles s’utilisent dans les desserts (mousses, salades de fruits ou gâteaux).

Les Grands Thermes de Châtel-Guyon en 2011 : Rez-de-chaussée -16C-

Les Grands Thermes de Châtel-Guyon en 2011 : Rez-de-chaussée

Les Grands Thermes de Châtel-Guyon en 2011 : Rez-de-chaussée -16N&B-

Les Grands Thermes de Châtel-Guyon en 2011 : Rez-de-chaussée

 

Les Grands Thermes de Châtel-Guyon, Puy-de-Dôme, France.

Réalisation de l’architecte B. Chaussemiche – Grand Prix de Rome, les Grands Thermes de Châtel-Guyon furent inaugurés en 1908. Après 96 ans de service ils ferment définitivement en 2004.

Aujourd’hui les Grands Thermes sont ouverts au public les dimanches après-midi. Seuls le hall d’entrée et l’aile gauche du 1er étage sont visibles. Le rez-de-chaussée et les autres parties de l’étage sont interdits aux visiteurs.

Si le 1er étage semble encore épargné par le temps, comme les photographies le montrent, il n’en va pas de même pour le rez-de-chaussée qui, lui, souffre des infiltrations des sources thermales dont l’eau suinte et ruisselle à travers les mosaïques ; mais également des dégradations dues aux squatters qui se sont introduits dans les locaux. Si rien n’est fait dans un avenir proche pour réhabiliter le bâtiment, les dégâts seront irréversibles sur la décoration datant du début du XXème siècle.

Pendant la prise de vues, alors que je parcourais seul les thermes, dans le silence des lieux, une sensation bizarre me venait à l’esprit : j’imaginais ces milliers de curistes qui, pendant presque un siècle, avaient déambulé en peignoir blanc, comme à l’époque des Romains…Je m’attendais à en voir apparaître au détour d’un couloir ou sortant d’une salle de bain.

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Centaurea cyanus, le Bleuet : Filé végétal -10-

Centaurea cyanus, le Bleuet : Filé végétal

Centaurea cyanus, le Bleuet : Filé végétal -11-

Centaurea cyanus, le Bleuet : Filé végétal

 

Centaurea cyanus
 Linné, 1753
Règne : Plantae
Sous-règne : Tracheobionta.
Division : Magnoliophyta.
Classe : Magnoliopsida
Ordre : Asterales.
Famille : Asteraceae.
Genre : Centaurea.

Nom scientifique : Centaurea cyanus Linné, 1753.
Nom(s) commun(s) : Bleuet des champs ; aubifoin ; bluet ; blavelle ; casse lunettes ; Centaurée bleuet.

La Centaurée ou Bleuet des champs (Centaurea cyanus) est une plante annuelle ou bisannuelle de la famille des Astéracées (Asteraceae).

Tiges anguleuses et ramifiées de couleur verte grisâtre, d’aspect velouté. Feuilles alternes, les supérieures lancéolées, les inférieures pennatilobées. Fleurs doubles en capitule de 2 à 3,5 cm portées par de longs pédoncules, aux fleurons périphériques étalés. Sous le capitule, s’observent des bractées à bords ciliés (cils courts et réguliers, généralement bruns). Existe en différents coloris : bleu, blanc, rose, violet. La floraison a lieu entre mai et juillet. Hauteur : 20 à 80 cm.
On rencontre l’espèce dans les champs de céréales, friches, bords de chemins et jardins. Depuis l’Age de pierre cette plante est adventice des cultures, mais important recul des populations depuis plusieurs décennies à cause des traitements herbicides.
La décoction de bleuet était prescrite en cas d’irritation des yeux et des paupières et pour lutter contre la conjonctivite, et plus généralement pour les inflammations de la peau et des muqueuses ainsi qu’en cosmétologie.
Les fleurs comestibles s’utilisent dans les desserts (mousses, salades de fruits ou gâteaux).

Oenothera biennis, l’Onagre bisannuelle

le 25 mai 2019, dans Au coeur des fleurs, Flore, par Alain Larivière
Oenothera biennis, l'Onagre bisannuelle -1aR-

Oenothera biennis, l’Onagre bisannuelle

 

Oenothera biennis Linné, 1753

Règne : Plantae.
Sous-règne : Trachebionta.
Division : Magnoliopsida.
Sous-classe : Rosidae.
Ordre : Myrtales.
Famille : Onagraceae.
Genre : Oenothera.

Nom scientifique : Oenothera biennis Linné, 1753.
Nom(s) commun(s) : Herbe aux ânes ; Oenothère Bisannuelle ; Onagre ; Mâche rouge ; Onagraire ; Herbe aux unes.

L’Onagre bisannuelle (Oenothera biennis) appartient à la famille des Oenothéracées (Oenotheraceae).

DESCRIPTION

Cette plante, originaire d’Amérique du Nord, fut introduite en Europe vers 1612-1614 avec la terre qui servait à ballaster les bateaux. Le nom d’Onagre fut donné, par le botaniste Pitton de Tournefort, en raison de la ressemblance de ses feuilles avec les oreilles des ânes. Les feuilles sont alternes et allongées ; tige, peu ramifiée, de 50 à 150 cm de hauteur. Les fleurs sont jaune pâle et souvent odorantes. Au coucher du soleil, la deuxième année, on peut suivre en direct la lente ouverture de la fleur (en un quart d’heure). En se fanant (36 h plus tard), la corolle jaune citron vire au rouge. La nuit, les fleurs d’Onagre sont odorantes et elles peuvent émettre une lumière phosphorescente. Récoltez les pétales des fleurs comestibles (au goût très agréable de mâche, d’où son nom de mâche rouge) : cela n’entravera pas la production des graines car l’ovaire est infère. Les Indiens d’Amérique mangeait l’onagre que lors des périodes de disette; ils s’en frottaient le corps et leurs mocassins pour masquer les odeurs humaines pour chasser. Un des pouvoirs magiques de l’onagre est de donner de la chance à la chasse. On lui a donné le nom d’Oenothère car jadis on croyait qu’elle apprivoisait les animaux si elle était préalablement infusée dans du vin (du grec oinos = vin et ther = bête sauvage).
La fleur de l’Onagre d’Amérique serait, parait-il, un terrible piège pour le papillon Moro sphinx car elle le retient prisonnier par sa trompe.
On trouve quantité d’autres Onagres venant d’Amérique dans la nature. Par exemple, outre O. biennis, on trouve rien que sur notre littoral : O. rosea, O. striata, O. glaziovana, O. suaveolens, O. oakesiana, O. parviflora. Il existe une centaine d’espèce dans le monde.
On les rencontre dans les terrains vagues, remblais, décombres, talus, bord des routes, voies de chemins de fer, dunes de sable. Toutes les espèces préfèrent les sols secs. Plante souvent présente dans les jardins où elle est parfois cultivée pour ses fleurs, mais également pour l’huile contenue dans ses graines. La plante se cultive sans problème et se multiplie d’elle-même grâce à ses nombreuses graines.

APPLICATION EN PHYTOTHÉRAPIE

– C’est une importante source d’antioxydants. Son extraordinaire capacité à régénérer les cellules fait que certains la considèrent comme une plante de rajeunissement.
– Essentiellement produite en Chine, l’huile, extraite des graines par pression à froid, est très riche en acides gras essentiels (AGE). Elle renferme 72% d’acide linoléique et 10% d’acide gamma linoléique. Cette huile, prise dans la deuxième partie du cycle menstruel, diminue nettement le syndrome prémenstruel en agissant sur tous les désagréments gênants. Elle a aussi une action régulatrice sur le cœur (cholestérol, tension, agrégation plaquettaire).
– La racine, riche en mucilages, tanins et sucres, est un sédatif doux. De plus, jadis, on affirmait qu’une livre de racine donnait plus de force qu’un quintal de viande de bœuf !
– Les infusions de feuilles et de fleurs sont utilisées pour calmer la toux, les spasmes de la bronchite et la coqueluche. Elles stimulent le foie, les intestins et les reins.

Les Grands Thermes de Châtel-Guyon en 2011 : Rez-de-chaussée -12C-

Les Grands Thermes de Châtel-Guyon en 2011 : Rez-de-chaussée

Les Grands Thermes de Châtel-Guyon en 2011 : Rez-de-chaussée -12N&B-

Les Grands Thermes de Châtel-Guyon en 2011 : Rez-de-chaussée

 

Les Grands Thermes de Châtel-Guyon, Puy-de-Dôme, France.

Réalisation de l’architecte B. Chaussemiche – Grand Prix de Rome, les Grands Thermes de Châtel-Guyon furent inaugurés en 1908. Après 96 ans de service ils ferment définitivement en 2004.

Aujourd’hui les Grands Thermes sont ouverts au public les dimanches après-midi. Seuls le hall d’entrée et l’aile gauche du 1er étage sont visibles. Le rez-de-chaussée et les autres parties de l’étage sont interdits aux visiteurs.

Si le 1er étage semble encore épargné par le temps, comme les photographies le montrent, il n’en va pas de même pour le rez-de-chaussée qui, lui, souffre des infiltrations des sources thermales dont l’eau suinte et ruisselle à travers les mosaïques ; mais également des dégradations dues aux squatters qui se sont introduits dans les locaux. Si rien n’est fait dans un avenir proche pour réhabiliter le bâtiment, les dégâts seront irréversibles sur la décoration datant du début du XXème siècle.

Pendant la prise de vues, alors que je parcourais seul les thermes, dans le silence des lieux, une sensation bizarre me venait à l’esprit : j’imaginais ces milliers de curistes qui, pendant presque un siècle, avaient déambulé en peignoir blanc, comme à l’époque des Romains…Je m’attendais à en voir apparaître au détour d’un couloir ou sortant d’une salle de bain.

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Myrabilis jalapa, la Belle de nuit

le 23 mai 2019, dans Au coeur des fleurs, Flore, par Alain Larivière
Myrabilis jalapa, la Belle de nuit -10-

Myrabilis jalapa, la Belle de nuit

 

Règne : Plantae.
Division : Magnoliophyta.
Classe : Magnoliopsida.
Ordre : Caryophyllales.
Famille : Nyctaginaceae.
Genre : Myrabilis.

Nom scientifique : Myrabilis jalapa Linné, 1753.
Nom(s) commun(s) : Belle de nuit ; Merveille du Pérou.

La Belle de nuit (Myrabilis jalapa) est une plante herbacée vivace de la famille des Nyctaginacées (Nyctaginaceae).
Considérée comme annuelle c’est en fait une vivace par ses racines tubéreuses. Plante buissonnante, à tiges ramifiées hautes de 60 à 80 cm. Les fleurs en entonnoir évasé, dans des coloris blanc, jaune, rouge rose ou panaché, s’épanouissent de juillet aux gelées. Elles ne s’ouvrent qu’en fin d’après-midi pour se refermer dans la matinée. Plante très décorative par son feuillage et sa floraison vespérale multicolore et du délicat parfum qu’exhalent les fleurs à la tombée du jour.
Originaire d’Amérique subtropicale, elle fut introduite en Europe à la fin du XVIe siècle.

Pour plus d’informations : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mirabilis_jalapa

Centaurea cyanus, le Bleuet

le 22 mai 2019, dans Flore, Textures végétales, par Alain Larivière
Centaurea cyanus, le Bleuet -7-

Centaurea cyanus, le Bleuet -7-

Centaurea cyanus, le Bleuet -8-

Centaurea cyanus, le Bleuet -8-

Centaurea cyanus, le Bleuet -9-

Centaurea cyanus, le Bleuet -9-

 

Centaurea cyanus
 Linné, 1753
Règne : Plantae
Sous-règne : Tracheobionta.
Division : Magnoliophyta.
Classe : Magnoliopsida
Ordre : Asterales.
Famille : Asteraceae.
Genre : Centaurea.

Nom scientifique : Centaurea cyanus Linné, 1753.
Nom(s) commun(s) : Bleuet des champs ; aubifoin ; bluet ; blavelle ; casse lunettes ; Centaurée bleuet.

La Centaurée ou Bleuet des champs (Centaurea cyanus) est une plante annuelle ou bisannuelle de la famille des Astéracées (Asteraceae).

Tiges anguleuses et ramifiées de couleur verte grisâtre, d’aspect velouté. Feuilles alternes, les supérieures lancéolées, les inférieures pennatilobées. Fleurs doubles en capitule de 2 à 3,5 cm portées par de longs pédoncules, aux fleurons périphériques étalés. Sous le capitule, s’observent des bractées à bords ciliés (cils courts et réguliers, généralement bruns). Existe en différents coloris : bleu, blanc, rose, violet. La floraison a lieu entre mai et juillet. Hauteur : 20 à 80 cm.
On rencontre l’espèce dans les champs de céréales, friches, bords de chemins et jardins. Depuis l’Age de pierre cette plante est adventice des cultures, mais important recul des populations depuis plusieurs décennies à cause des traitements herbicides.
La décoction de bleuet était prescrite en cas d’irritation des yeux et des paupières et pour lutter contre la conjonctivite, et plus généralement pour les inflammations de la peau et des muqueuses ainsi qu’en cosmétologie.
Les fleurs comestibles s’utilisent dans les desserts (mousses, salades de fruits ou gâteaux).

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